Questions internationales N° 59 Janvier février 2013
L’Italie, un destin européen
La documentation Française

Ce numéro de la revue questions internationales, soulève de nombreuses questions au moment où l’on s’interroge sur le destin de l’Union européenne avec l’hypothèse d’un départ du Royaume Uni et de l’état de crise quasi permanente dans laquelle se trouve l’Europe depuis au moins 2008.
La question posée sur le destin européen de l’Italie relève clairement de la problématique que l’on peut afficher dans un sujet de dissertation. Quelle est la place de l’Italie en Europe ; at-elle une politique européenne spécifique ? Quel est son rôle en tant que puissance méditerranéenne ?

De plus l’Italie, République depuis 1946, entretient une relation complexe avec son personnel politique, des liens spécifiques avec l’État du Vatican, enclavé dans la capitale italienne. Depuis l’unité italienne, le pays est tenté par le séparatisme ou le régionalisme, toujours de façon complexe. Enfin, certaines régions de la péninsule sont touchées par la montée en puissance d’une grande criminalité organisée, remettant en cause l’autorité de l’État qui doit sans cesse trouver des moyens de défense contre les différents tentacules de la pieuvre. C’est ainsi que l’on désigne la mafia, mais par extension on parlera aussi de la Camorra napolitaine, de la N’Dranghetta calabraise, de la Sacra Corona Unita des Pouilles.

Dans l’éditorial de Serge Sur, on parle très clairement d’une Italie que l’on aurait tendance à sous estimer. C’est pourtant la 10e économie mondiale, la troisième économie de l’Union, une puissance manufacturière majeure en Europe, avec ces entreprises dynamiques à l’export, un réseau de PME très actif et des atouts en matière touristiques et patrimoniaux majeurs.
C’est en substance ce dont parle Céline Antonin, économiste à l’OFCE dans son article « du miracle économique à la stagnation ». Certes l’Italie est victime d’une dette publique abyssale, liée au laxisme budgétaire des années 70 – 80 , mais pas de l’éclatement d’une bulle spéculative comme en Irlande. Les hausses régulières des taux d’intérêt pour contenir l’inflation ont pesé et pèsent encore lourd dans l’explosion de la dette publique. On aurait pu évoquer la réforme fiscale drastique imposée par le Professeur Monti qui est arrivé à faire passer l’idée que payer l’impôt était nécessaire. De ce point de vue on a l’impression que la réforme fiscale promise par le candidat Hollande est en train de réaliser de l’autre côté des Alpes. Le système Serpico qui mesure l’adéquation entre le niveau de vie des contribuables et leur déclaration se révèle d’une redoutable et inquisitoriale efficacité. Il est vrai que dans ce domaine, les passe-droites et les abus étaient nombreux…

La compétitivité de l’économie italienne aurait tendance à s’éroder d’autant plus que le faible dynamisme démographique du pays, même s’il a un effet positif pour l’emploi à terme pose le problème des retraites comme ailleurs. Le faible taux d’activité des femmes est aussi un obstacle mais il limite la pression déjà forte sur l’emploi.

En ouverture de ce numéro, Marie-Anne Matard-Bonucci, de Paris VIII, rappelle l’histoire complexe de l’Italie, une nation « jeune », qui est toujours marquée par ses défauts originels comme la lancinante question du Mezzogiorno. Les disparités régionales et sociales sont nombreuses. Les systèmes institutionnels mal affirmés, ne serait-ce qu’au niveau administratif et la question sociale se pose d’ailleurs avant 14 dans des termes qui rappellent la Russie tsariste avec une masse paysanne et des bastions ouvriers très concentrés surtout dans le Nord.
L’entrée en guerre de l’Italie aurait pu devenir, « un formidable cadeau à la révolution » comme l’affirmait Lénine à propos de la Russie en 1914. Les faiblesses structurelles du pays, les difficultés liées à l’Église catholique qui est hostile à la l’Italie unifiée, fragilisent le pays qui, à la fin de la guerre connaît des difficultés économiques majeures.
Le nationalisme de frustration prend le pas sur le nationalisme belliciste qui avait été encouragé par la triple Entente, et, devant le refus de tenir tous les engagements des accords Sykes-Picot de 1915, les italiens ont le sentiment que leur victoire, chavirement acquise, a été « mutilée ».

L’Italie a connu après guerre une situation que l’auteur qualifie de guerre civile et c’est dans ce contexte que Mussolini fonde les faisceaux italiens de combat. Ce mouvement démagogique, on dirait aujourd’hui populiste, trouve ses sources d’inspiration dans l’anarchisme de Sorel, mais se met au service du patronat et des grands propriétaires terriens qui le financent. La Marche sur Rome de 1922 et l’appel par le Roi Victor Emmanuel II à Mussolini comme président du Conseil permet la mise en place d’un régime qui devient clairement totalitaire en 1924 et 1925 avec les lois fascistissimes.

L’État totalitaire progresse dans les années trente, d’autant que les accords du Latran en 1929 permettent un modus vivendi avec l’Église.
La seconde guerre mondiale jusqu’en 1943 et les avanies militaires de l’armée italienne renforcent l’opposition tandis que le débarquement de Sicile met un terme au pouvoir de Mussolini qui se limitera à celui d’un état croupion dans le Nord, la République de Salo jusqu’à l’arrestation de Mussolini. Dans ce nord de l’Italie c’est bien une guerre civile impitoyable qui oppose les fascistes et les partisans communistes qui marque d’ailleurs les relations entre le parti communiste et les autres partis après guerre.

En choisissant en 1946 à une majorité de 54 % des voix la République les italiens choisissent aussi une constitution « partitocratique » avec deux blocs, les communistes et les autres, les premiers se retrouvant isolés pendant la guerre froide.
Le PCI et la Démocratie chrétienne sont les deux partis pivots qui organisent le débat politique. Dans un tel système il existe un partage du pouvoir de fait, même si le PCI est exclu du gouvernement de l’État jusqu’en 1990. Mais le PCI s’appuie sur les territoires qui lui sont acquis, surtout dans le Nord et le centre de l’Italie.

La contestation des années 68 marque durablement l’Italie, avec le Mai rampant, c’est à dire des grèves inscrites dans la durée mais jamais générales, et l’émergence d’une génération radicale qui donnera des mouvements comme les Brigades rouges ou Lotta continua, ou encore Prima linéa, contrairement à la France où le terrorisme d’extrême gauche est resté limité avec Action directe, les mouvements radicaux ne sont pas dénués d’une certaine influence y compris dans les usines.

Dans ce numéro on sera un peu sur sa fin après la lecture de l’encadré deCharlotte Moge qui n’est pas historienne et qui traite des mafias. Le sujet aurait sans doute mérité un développement plus important qu’un encadré d’autant plus que la dimension fiscale du problème est un peu trop vite évacuée.

Le fonctionnement des institutions italiennes largement proche de celles de la IIIe et de la Ive république en France demeure encore pour les français un mystère, avec ce système de sénateur à vie qui a bien arrangé les affaires de quelques politiques dont la collusion avec les mafias relevaient du secret de polichinelle. Entre 1992 et 1994, l’éclatement du système en place depuis 1946 avec l’opération Mani pulite, a ouvert une nouvelle période. L’article de Hervé Rayner, traite d’une crise permanente,à propos la Iie République, une perspective assez lointaine dit-il.

Après la multiplication des partis, dans la période marquée par le grand déballage sur les « tangenti », les pots de vins, on s’achemine vers un système en deux blocs, mais avec une montée en puissance du populisme « de gauche ? » incarné par Bebe Grillo un humoriste qui a pu susciter une adhésion massive sur un programme politique assez frustre.
Les héritiers du fascisme avec le MSI de Giorgio Almirante sont globalement rentrés dans le jeu politique, tandis que dans le Nord un populisme régionaliste s’est solidement implanté avec la Ligue du Nord qui développe des arguments assez voisins de ceux du Front national en France, rejet de l’immigration mais également dénonciation des « parasites » du Mezzogiorno.

Les relations franco-italiennes sont traitées dans un encadré par Olivier Forlin, lui aussi comme d’autres auteurs de ce numéro de l’Université de Grenoble, voisinage alpin oblige. Les tensions ont été vives avec notre sœur latine, malgré l’aide décisive apportée par le second empire à l’Unité italienne. De plus les rivalités coloniales, surtout à propos de la Tunisie on largement envenimé les choses et lont conduit l’Italie à se rapprocher de la Triplice en 1886. mais dans le même temps le réalisme économique, au vu des investissements français dans la péninsule après le conflit douanier, conduit l’Italie à la neutralité en 1914 et à l’entrée en guerre du côté de l’entente en 1915.
La triple alliance était en effet contre-nature du fait de l’occupation par l’Autriche – Hongrie du Nord de l’Italie.
En 1940, l’Italie est l’acteur du coup de poignard de son entrée en guerre tardive au côté de l’Allemagne contre la France ce qui est explique une certaine méfiance. Mais à partir des années de la construction européenne la coopération franco-italienne devient d’autant plus active que la péninsule bénéficie d’une aura intellectuelle dans l’hexagone, notamment grâce au cinéma.
L’affaire de l’asile accordé à Cesare Battistelli par François Mitterrand a choqué en Italie sans que cela ne débouche sur une véritable crise.

Stéphane Mourlane, historien de l’université d’Aix Marseille, présente la société italienne, à l’épreuve de la modernité. Son article d’ailleurs intitulé :« la société de Janus, l’Italie à l’épreuve de la modernité ».
Dans cet article, l’auteur évoque une société vieillissante et plus cosmopolite marquée par un indice de fécondité parmi les plus faibles du monde. Nous il se situe à 1,42 enfants par femme en 2011. Cette évolution touche toutes les régions et toutes les catégories sociales, même si l’institution du mariage nous reste le socle le plus solide de la fécondité, contrairement à la France. Les politiques familiales sont également largement insuffisantes, et la mémoire du régime fasciste aux préoccupations natalistes affirmées freine l’adoption d’une politique volontariste en la matière.
Le vieillissement de la population est montré grâce à une pyramide
des âges en as de pique, avec une base beaucoup plus resserrée que ce que l’on peut voir en France. Un Italien sur cinq est âgé de plus de 65 ans. C’est l’immigration qui permet aujourd’hui d’assurer la croissance de la population. Les flux migratoires se sont inversés dans les années 90 avec l’arrivée massive de migrants en provenance du Maghreb et des Balkans, et en peu de temps, le nombre d’étrangers vivants dans le pays a atteint les 4,6 millions de personnes. La famille italienne présente également des caractéristiques intéressantes. Nous la durée des études s’est allongée en Italie, mais même avec le premier emploi, les garçons peuvent rester très longtemps sous la tutelle du noyau familial originel. Bien que le modèle de la mamma , possessive, indulgente à l’excès devant les frasques de son rejeton, ce soit sensiblement diluée, il n’en reste pas moins très présent.
La société italienne apparaît comme tout à fait différencier, du nord au sud. La structure de l’emploi dans le sud de l’Italie est d’ailleurs assez déséquilibrée, avec une présence forte de la population active agricole au sud de Rome. Nous par contre, le monde des ouvriers de l’industrie et largement dominant dans le nord de l’Italie au sein des petites et moyennes entreprises qui font le dynamisme de cette région. En juin 2012, le pays compte 2,8 millions de chômeurs soit 10,8 % de la population active. Ce sont les jeunes qui sont les plus touchés, avec près de 30 % des 15 24 ans qui sont sans emploi. La situation est sensiblement plus grave dans le sud, avec un différentiel de plus du double entre le Nord, 5,8 % et le sud, 13,6 %.
l’auteur évoque, mais encore une fois un peu trop vite, nous l’ancrage territorial des organisations criminelles qui infiltrent l’ensemble de la société civile grâce à leur puissance économique et la collusion qui existe avec le monde politique local. L’influence de l’église, nous reste forte, grâce à son maillage du territoire. Acteur social de premier plan, elle assure la prise en charge des différentes formes de précarité. L’effondrement de la démocratie chrétienne en 1994 la privait de son relais politiques traditionnel mais l’action catholique italienne reste tout de même dynamique.

L’Église se fait également largement entendre dans les grands débats de société, et sa capacité de mobilisation a permis le retrait de la loi instaurant en un pacte civil. De ce point de vue, la France qui a adopté le pacte civil de solidarité, et ces derniers jours, le mariage homosexuel, est largement en avance. Cependant, si les églises sont largement plus fréquentées qu’en France, elles connaissent une certaine désaffection.
Avec le miracle économique des années 60, l’Italie est entrée dans la société de consommation et de loisirs, avec un culte du moteur
qui peut apparaître comme l’emblème de la société italienne, par l’intermédiaire de marques culte, comme Vespa ou Ferrari.

On trouvera également dans ce numéro, un encadré de Antonio Bechelloni sur les diasporas italiennes qui se sont peu à peu implantées nous dans différents pays du monde. Les migrants se différenciaient selon leur origine géographique, avec des choix également différents, vers l’Amérique du Nord pour les méridionaux et l’Europe septentrionale pour les lombards ou les vénitiens.
nous les autorités italiennes mettent fréquemment en avant quelque chiffrent pour présenter cette diaspora. 5 millions de citoyens italiens à l’étranger auraient pris part à l’élection du Parlement italien et il y aurait dans le monde prêt de 60 millions de personnes ayant au moins un aïeul italien.

Christophe Roux, maître de conférences en sciences politiques à l’université de Montpellier I, évoque le régionalisme : du déplacement au retour inachevé. Le phénomène touche aussi bien l’Europe du Sud avec la Catalogne, que l’Europe du Nord nous avec la poussée nationaliste lors des élections municipales en Flandre ou en Écosse avec un référendum sur l’indépendance organisé d’ici 2014.
ce phénomène n’est pas inconnu en Italie, tant l’unité italienne s’est faite sur la base d’une fragmentation territoriale qui marque encore largement la perception que les Italiens ont de leur propre pays. Les partisans de l’unité italienne ont voulu mettre en place nous un système centralisé, avec un territoire divisé en entités administratives homogènes, les provinces, dirigée par un préfet. Le régime fasciste à renforcé cette centralisation, qui s’est ensuite largement assouplie.

La constitution de 1947 met en place une régionalisation inédite avec des structures régionales entre le niveau étatique et les échelons provinciaux et communaux. 19, puis en 1963, 20 régions sont alors mises en place.
l’autonomie régionale a été accrue au début des années 90 lorsque la domination politique de la démocratie chrétienne a été remise en cause. Les ligues régionales actives dans le nord de l’Italie depuis les années 80, avec la ligue lombarde, se sont regroupées au sein d’une ligue du Nord, remettant en cause la centralisation à partir de Rome, et les limites du développement du mezzogiorno qui apparaît comme un frein. Dans le même temps, la ligue du Nord qui a voulu unir son destin avec le parti de Silvio Berlusconi a connu des scandales de même nature que ceux qu’elle dénonçait dans les autres partis.

Jean-Michel Tobelem présente pour sa part, dans un autre encadré, les questions qui touchent au patrimoine et à la politique culturelle de l’Italie. L’Italie figure au cinquième rang mondial du tourisme international, avec des recettes de l’ordre de 40 milliards d’euros parents pour près de 40 millions de visiteurs internationaux. Par contre, des sites mondialement réputés comme Pompéi ou Rome, sans parler de Venise qui continue de s’enfoncer dans la lagune sont menacés dans leur intégrité. Nous la tutelle de l’État est pourtant forte mais les budgets sont insuffisants, et le budget du ministère de la culture ne représente plus que 0,2 % du budget de l’État en 2012. Quelques mesures ont été prises pour ouvrir plus largement ce patrimoine et le rendre plus accessible aux visiteurs, mais cela est largement insuffisant, et actuellement le secteur culturel cherche désormais à diversifier ses revenus à travers le développement de ressources propres, l’appui au mécénat des entreprises et des fondations, les fonds culturels européens, et même des bâches publicitaires placées sur des monuments en cours de restauration.

Toutefois, l’importance du patrimoine est telle, que même des mesures d’ouverture au capital privé se révéleraient très probablement insuffisantes.

les deux autres articles qui concluent ce numéro traitent de la politique extérieure de l’Italie entre Europe et Méditerranée et de la construction européenne.
Rédigés par Jean-Pierre Darnis pour le premier, et Dominique Rivière pour le second, ces deux articles montrent que l’Italie a bien une place spécifique en Europe. Du point de vue de sa politique étrangère à la fait résolument le choix d’une option atlantiste en étant parmi les premiers pays à rejoindre l’organisation du traité de l’Atlantique Nord en 1949. Mais dans le même temps, puissance méditerranéenne, elle a eu une politique d’ouverture avec des pays du Maghreb, qui lui a permis d’ailleurs de gagner des parts de marché dans ces pays pourtant francophones, et bien entendu la Libye, ancienne possession coloniale, qui n’hésitait pas, à l’époque du colonel Kadhafi, à investir largement dans l’économie italienne.
Nous pour la construction européenne, le problème est encore le même. Solidement ancrée dans l’union européenne, même si elle a été considérée comme un maillon faible, voire un danger pour la zone euro, l’Italie n’est pas simplement un géant aux pieds d’argile. L’Italie a su largement utiliser les fonds européens pour son développement, et très clairement, en raison des retards du développement du mezzogiorno, le pays confirme son ancrage avec ses voisins du Nord.

  • DOSSIER… L’Italie : un destin européen
  • Ouverture. Des rayons et des ombres (Serge Sur)
  • La longue marche de la démocratie italienne (Marie-Anne Matard-Bonucci)
  • « Crise permanente »? La difficile institutionnalisation de la « IIe République » (Hervé Rayner)
  • Du miracle économique à la stagnation (Céline Antonin)
  • La société de Janus : l’Italie à l’épreuve de la modernité (Stéphane Mourlane)
  • Le régionalisme : du dépassement au retour inachevé (Christophe Roux)
  • La construction européenne : le guide et le bâton (Dominique Rivière)
  • Une politique extérieure entre Europe et Méditerranée (Jean-Pierre Darnis)
  • Les encadrés du dossier

– Italie : quelques éléments chronologiques (Questions internationales)
– Mafia, collusions et clientélisme (Charlotte Moge)
– Les institutions de l’Italie (Hervé Rayner)
– Les relations franco-italiennes depuis le XIXe siècle (Olivier Forlin)
– Les enjeux complexes de l’immigration en Italie (Camille Schmoll)
– Le Vatican dans l’Italie contemporaine (Marie Levant)
– La longue histoire des diasporas italiennes (Antonio Bechelloni)
– Patrimoine et politique culturels en Italie (Jean-Michel Tobelem)
– L’ambivalence italienne à l’égard de la Méditerranée (Roberto Aliboni)
– Le cinéma italien contemporain entre société et politique (Jean Gili)
– Présidentielle américaine : une procédure électorale complexe (Questions internationales)

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    Guerre et économie : les liaisons dangereuses (Jacques Fontanel)
    L’ONU, un « machin » bien utile (Renaud Girard)
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    L’Azerbaïdjan vingt ans après l’indépendance (Bayram Balci)
    Présidentielle américaine de 2012 : les aléas du processus électoral (Anne Deysine)
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    Napoléon III et l’unité italienne (Yves Bruley)
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    Les registres de la puissance italienne (extraits de textes de Napoléon Ier, du comte de Cavour, du comte Ciano, de Carlo Sforza et de Alcide De Gasperi)

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