Les premières pages de la BD font entrer le lecteur dans le contexte florentin à l’aube du XV
Le deuxième tome concerne Laurent de Médicis, petit-fils de Cosme l’Ancien. Il accède très jeune au pouvoir quelques années après la mort de son grand-père. Or, voulant profiter de cette inexpérience politique, les ennemis des Medicis se rebellent à plusieurs reprises. C’est ainsi que le début de son règne est marqué par une série de révoltes : les Nardi à Prato et celle de Volterra. Dans les deux cas, il se montre intraitable. Une grande partie de la bande dessinée raconte sa querelle avec le pape Sixte IV qui tourne à la guerre ouverte contre les États pontificaux alliés du roi de Naples. Ce conflit manque de peu de précipiter Florence vers sa ruine. Il faudra tout la ruse, l’or des banques des Médicis et la menace turque sur l’Italie pour retourner cette situation désespérée. À la différence de ses aïeuls, Laurent de Médicis opte pour une mainmise sur Florence en pleine lumière : lorsqu’il rend la justice ou en paradant comme un prince dans les rues de Florence. L’allusion au mécénat est prégnante dans l’album, on y croise Botticelli, de Vinci et Michel-Ange.
L’élève de Seconde trouvera dans ces deux tomes un complément agréable et judicieux aux cours du thème 4 : « Nouveaux horizons géographiques et culturels des Européens à l’époque moderne », et plus précisément celui qui concerne « Les hommes de la Renaissance ». En effet, il pourra suivre le rôle d’un célèbre mécène dans l’Italie de la Renaissance. Dans le tome I, Brunelleschi, architecte auquel Cosme a eu recours pour terminer le dôme de la cathédrale Santa-Maria-del-Fiore est un exemple du mécénat dont font preuve les Medicis mais également de l’utilisation par ces derniers de l’architecture à des fins politiques.