Cette bande dessinée est le deuxième tome d’une nouvelle saga (en trois tomes) sur Molière. Ce deuxième tome reprend où le premier tome s’était arrêté : lors de la mort de Molière. Les auteurs de cette bande dessinée sont Vincent DELMAS, pour le scénario et Sergio GERASI pour le dessin.
Les planches 3 à 6 nous expliquent la raison pour laquelle aucun prêtre n’a souhaité donner les derniers sacrements : l’affaire Tartuffe. La première représentation de la nouvelle pièce à Versailles en mai 1664 suscite aussitôt une pluie de critiques (des jansénistes, des protestants, des jésuites, des dévots…). Louis XIV est obligé d’interdire la pièce (planches 7 à 9). A défaut, la troupe de Molière joue Dom Juan.
Pendant cette période, la troupe traverse plusieurs tempêtes : Armande Béjart découvre qu’elle n’est pas la sœur de Madeleine Bejart mais sa fille (planches 27-29 et 47-48), des difficultés financières et la défection de Racine pour la troupe concurrente planches 30-32). Malgré l’interdiction du Parlement de Paris, la troupe de Molière joue la pièce de Tartuffe quelque peu modifiée. La pièce s’appelle désormais L’Imposteur et le personnage principal n’est plus Tartuffe mais Panulphe, un laïc. Mais cette pièce est également interdite.
Ce deuxième tome se termine avec l’après Molière (planche 48) : Armande Béjart vient demander au nouvel archevêque de Paris sa mansuétude sur la pièce de Tartuffe. Ce deuxième tome est sur la lancée du premier : on est tenu en haleine par un scénario bien ficelé. Il n’y a aucun temps mort et la lecture est donc très fluide et agréable. Cette bande dessinée trouvera donc légitimement sa place au CDI et on orientera en priorité les élèves de Cinquième et de Seconde dont il est question de Molière dans le programme d’Histoire. Cette bande dessinée est également à mettre en parallèle avec l’année Molière (400 ans de la naissance de Jean-Baptiste Poquelin).