Après un premier tome : Montpellier de la Préhistoire à Rabelais, paru en 2020, cette BD aborde la période suivante en 9 chapitres déclinant les divers thèmes choisis pour illustrer l’histoire de la ville.
Les trois premiers chapitres abordent le thème des guerres de religion, le siège de la ville par les armées de Louis XIII et le siècle des Lumières.
Le quatrième est biographique : c’est une évocation de Cambacérès et de Chaptal.
Le cinquième s’attache à l’épisode de la révolte des vignerons de 1907.
Les trois suivants traitent du XXe siècle : Montpellier pendant la Grande Guerre, la Seconde Guerre Mondiale et le huitième est presque entièrement consacré à Georges Frèche, maire emblématique rabelaisien et modernisateur de la ville .
Le neuvième clos la BD et décrit Montpellier de nos jours en s’attachant à quelques lieux emblématiques : le couvent des Ursulines, la nouvelle mairie, les nouvelles » folies » architecturales.
Les passages en BD prennent souvent un parti-pris très curieux focalisant souvent sur l’usage de boissons alcoolisées, à croire que Montpellier est une ville d’alcooliques. Exemple : un moine pendant les guerres de religion n’a de cesse que de sauver une bouteille d’eau de vie.
Les » héros » sont souvent curieux. Pour illustrer la révolte des vignerons, nous suivons deux religieuses, personnes très peu présentes pendant cette période.
Deux personnes ayant l’air de s’adonner au marché noir pour la Seconde Guerre. Est-il utile de préciser que la ville a été une des capitales de la Résistance, avec le passage de Jean Moulin dont la photo la plus célèbre a été prise aux Arceaux .
Si les planches me laissent souvent une impression assez désagréable, il n’en est pas de mème de l’appareil historique, chaque chapitre se concluant par des rappels historiques succincts, mais précis et bien documentés.