Le jeune Andrea Goldstein devra s’exiler aux États-Unis après la proclamation de lois raciales par le pouvoir fasciste en 1938. La BD raconte cette vie d’exil à New York.

Rhapsodie en bleu est librement adapté du roman Ci sarebbe bastato de Silvia Cuttin.
En 1938, à Medea en Croatie, Andrea Goldstein goutte des vacances insouciantes accompagné de ses cousins et cousines jusqu’à ce qu’il entende, par voie radiophonique, la mise en place des lois raciales dans son Italie natale. Les parents d’Andrea l’envoient avec sa sœur à New York, chez leur tante, afin qu’ils puissent échapper à cette nouvelle oppression.
Devenu Andrew, le jeune homme travaille dans un laboratoire et fréquente Joan, une jeune exilée autrichienne, jusqu’à ce qu’il décide de s’engager dans l’armée ce qui l’amène à débarquer en Italie en décembre 1944.
Rhapsodie en bleu est une petite merveille dont les planches évoquent les œuvres de grands peintres et photographes. Aux dialogues justes et épurés répondent des dessins d’une grande sensibilité.
Le roman graphique pourra, en outre, trouver des prolongements pédagogiques dans une séquence traitant du fascisme italien.
Une très belle découverte.

 

Quatrième de couverture : « Trieste, été 1938. Rien durant cet été tranquille, ne laisse présager le sort dramatique qui attend le jeune Andrea Goldstein. Pourtant, quelques semaines plus tard, la proclamation de lois raciales par le pouvoir fasciste l’obligera à s’exiler aux États-Unis. New York deviendra un lieu sûr pour retrouver une vie normale, ouverte à mille possibilités. Cependant, lorsque l’écho des horreurs de la guerre en Europe deviendra assourdissant, Andrea, désormais Andrew, citoyen américain, fera un choix difficile et courageux ».
Grégoire Masson