Dans le numéro de juin 2011 de Sciences humaines, deux articles consacrés à la formation (ou à l’absence de formation) des enseignants suite au forum de Retz de mars 2011.

L’exemple finlandais y est analysé, tout comme l’exemple français.
On y apprend qu’en Finlande, pays en tête de l’évaluation Pisa, le recrutement des enseignants est différent de chez nous, mais qu’ils reçoivent une formation professionnelle de qualité, qu’ils deviennent fonctionnaires titulaires rapidement s’ils donnent satisfaction, que la profession est attractive, que les classes ne comportent guère plus de 25 élèves, et même plutôt 20 dans la réalité, que les salles sont vastes, très bien équipées avec tout le matériel pédagogique dernier cri, qu’une grande liberté pédagogique est laissée aux enseignants : « il ne viendrait à l’idée d’aucun ministre d’édicter des normes concernant les méthodes de lecture. L’idée même que cela puisse être possible sous d’autres latitudes suscite une curiosité un peu sceptique. »

« A tous les moments clés (de la réforme), ils (les professeurs) ont été impliqués, consultés et écoutés. »

Drôle de pays que la Finlande !

Quant à l’exemple français, le titre de l’article veut tout dire : France : la formation pratique sacrifiée.

A lire.

PS: un article intéressant également consacré au néolithique dans ce n°