Surcouf : ce nom rappelle aux Français gloires et statues. Pour les Anglais, il est synonyme de terreur. L’ultime épisode de cette saga en quatre tomes l’illustre à merveille.

Le touche-à-tout Arnaud Delalande, romancier, scénariste, historien de formation, accompagné de Erick Surcouf, descendant du Capitaine Surcouf livrent une intrigue bien ficelée. A l’illustration, Guy Michel offre un dessin tout en vivacité, idéale pour une série estampillée aventure.

Nous sommes en 1801. Robert Surcouf (1773-1827) a alors 28 ans et rentre en France où il tombe amoureux. Le Malouin décline une offre de Napoléon Bonaparte d’intégrer la flotte impériale, mais reprend bientôt du service en concevant son nouveau navire, Le Revenant, un trois mâts de vingt canons, avant d’écumer les mers pour y défendre la nation. Surcouf corsaire, Surcouf armateur, Surcouf « diplomate », ce personnage hors-normes ravive des élans de liberté et de défense de la patrie.

Cette BD conclut de bien belle façon une saga de quatre tomes (La naissance d’une légende / Le tigre des mers / Le roi des corsaires) qui montre une nouvelle fois toute l’importance des espaces maritimes et océaniques au XIXè siècle, à la fois théâtre des combats et rivalités les plus divers (corsaires et pirates, nations, empires) et vecteur de la mondialisation des échanges. Elle réalise en outre le tour de force de faire converger biographie et histoire universelle.

La présentation de l’éditeur :

https://www.glenat.com/24×32-glenat-bd/surcouf-tome-04-9782344006085