Ce carnet d’exposition, avec une nouvelle maquette de présentation, est sorti à l’occasion de l’exposition « Tintoret, naissance d’un génie » organisée par le musée du Luxembourg du 7 mars au 1er juillet 2018 à Paris.
La découverte d’un peintre exceptionnel et fascinant à l’occasion d’une exposition parisienne où les débuts de l’artiste sont à l’honneur pour le 500e anniversaire de sa naissance. Tintoret, « grain de poivre vénitien » entend se démarquer des maîtres de l’époque, Titien et Véronèse.
Au début des années 1540, Jacopo Robusti, un jeune artiste aussi singulier que talentueux, apparaît sur la scène artistique vénitienne. Rapidement connu par son surnom de «Tintoretto» (petit teinturier), en référence au métier de son père, il bouleverse les habitudes esthétiques en cherchant à unir la couleur de Titien et le dessin de Michel-Ange. Usant avec brio de la perspective pour dramatiser ses histoires et proposer des points de vue originaux impliquant physiquement le spectateur dans ses compositions, Tintoret s’impose peu à peu auprès des institutions locales et des mécènes privés pour devenir l’un des plus grands noms de la peinture vénitienne de la Renaissance. Le jeune Tintoret offre, sans retenue ni crainte, son art si original, sorti du «plus terrible cerveau que la peinture ait connu», selon Vasari, et démontre avec virtuosité par la rapidité de son pinceau et les audaces de ses inventions qu’une étoile est bien née.
Après un rappel biographique de ce peintre exceptionnel, le carnet arbore une avancée thématique qui guide le regard. Les mots choisis spécifiant l’artiste sont accompagnés de deux pages qui se déplient pour apprécier une œuvre qui caractérise les 7 thèmes abordés : les Cassoni, petites peintures placées sur des meubles précieux surtout des coffres de mariage, Michel Ange, le dieu de l’art que Tintoret s’emploie à copier, Perspective et dramaturgie, utilisées par le peintre pour s’opposer au Titien, Dessiner et peindre, où le dessin prévaut. Comme un sculpteur, Tintoret dessine ses personnages nus avant de les habiller, Rapidité du pinceau, une entrée en matière, ce peintre est nommé Tintoret la foudre, La dynamique du regard montrant un goût du raccourci et des effets de contre-plongée, Érotisme, la touche et le colorito vénitien exaltent les corps féminins, Tintoret en portraitiste, le portrait développé par Titien, se formalise chez Tintoret pour valoriser ses qualités plastiques (visage de trois-quart sur fond noir), Le colorito ou l’art de la couleur, très utilisé dans la peinture vénitienne que les traités de la Renaissance opposent au disegno, le dessin. La liberté de touche du Tintoret s’allie au dessin donné à voir par les traces du pinceau sur la toile, marque de fabrique du jeune artiste.
Le carnet se termine par une table des illustrations présentées dans l’ouvrage. Rapide comme la touche de l’artiste, ce carnet peut guider le néophyte dans sa lecture des créations. On regrettera cependant le choix d’illustrer le propos surtout par des détails d’œuvres sans avoir une reproduction de l’ensemble de la composition.
Après un rappel biographique de ce peintre exceptionnel, le carnet arbore une avancée thématique qui guide le regard. Les mots choisis spécifiant l’artiste sont accompagnés de deux pages qui se déplient pour apprécier une œuvre qui caractérise les 7 thèmes abordés : les Cassoni, petites peintures placées sur des meubles précieux surtout des coffres de mariage, Michel Ange, le dieu de l’art que Tintoret s’emploie à copier, Perspective et dramaturgie, utilisées par le peintre pour s’opposer au Titien, Dessiner et peindre, où le dessin prévaut. Comme un sculpteur, Tintoret dessine ses personnages nus avant de les habiller, Rapidité du pinceau, une entrée en matière, ce peintre est nommé Tintoret la foudre, La dynamique du regard montrant un goût du raccourci et des effets de contre-plongée, Érotisme, la touche et le colorito vénitien exaltent les corps féminins, Tintoret en portraitiste, le portrait développé par Titien, se formalise chez Tintoret pour valoriser ses qualités plastiques (visage de trois-quart sur fond noir), Le colorito ou l’art de la couleur, très utilisé dans la peinture vénitienne que les traités de la Renaissance opposent au disegno, le dessin. La liberté de touche du Tintoret s’allie au dessin donné à voir par les traces du pinceau sur la toile, marque de fabrique du jeune artiste.
Le carnet se termine par une table des illustrations présentées dans l’ouvrage. Rapide comme la touche de l’artiste, ce carnet peut guider le néophyte dans sa lecture des créations. On regrettera cependant le choix d’illustrer le propos surtout par des détails d’œuvres sans avoir une reproduction de l’ensemble de la composition.