Au sommaire du Topo n °49, une enquête sur le marché des coachs en séduction, un nouvel épisode sur les influenceurs ainsi qu’un témoignage de Lukas qui travaille sur un porte-conteneurs.
Le club des prédateurs
Pauline Ferrari et Constantin Zamfiresco se penchent sur les coachs en séduction. Ceux-ci donnent des conseils sur les façons de draguer. Tout leur programme est clairement marqué par le machisme. Certains vont même beaucoup plus loin en comparant le féminisme à un régime totalitaire. Dans le rapport sur l’état du sexisme en France, on apprend que 59 % des hommes de 25-34 ans estiment qu’il n’est plus possible de séduire une femme sans être vu comme sexiste. L’autrice Daisy Letourneur éclaire de ses analyses le marché des coachs et leurs dérives. Il y a en effet, en plus du reste, un fort aspect de monétarisation de ces pseudos conseils.
Rubriques en vrac
La rubrique sur la sexualité montre que le thème est partout, que ce soit dans les discussions ou dans les séries. Cette omniprésence laisse donc finalement peu de place aux personnes asexuelles par exemple. L’article insiste sur le fait qu’il peut y avoir plein de raisons pour ne pas penser au sexe.
« Tête à tête » s’intéresse au créateur Olivier Rousteing. Cet enfant prodige de la mode ne fait rien comme tout le monde. Il entremêle vie privée et vie publique.
Émilie Valentin et Pochep éclairent la différence entre diffamation et calomnie. Cette dernière est « une accusation grave et volontairement mensongère ».
« Clair et net » est consacré à un des mèmes les plus connus et en retracent la genèse.
« Ça tourne pas rond » se penche sur le moustique. Auparavant, on voulait l’éradiquer et aujourd’hui on veut le transformer.
Côté métier, on suit Billy, 37 ans, antiquaire à Bruxelles. Il raconte son quotidien marqué par des levers précoces afin de réaliser les meilleures affaires possibles. Il ne cache pas que son métier est moins facile aujourd’hui.
Le monde de la mer
« Sans cliché » montre une image du travail sur un chalutier. La photographe décrit la réalité d’un métier et témoigne de la valeur et du courage de ceux qui l’exercent.
Un grand reportage est consacré à Lukas qui travaille sur un porte-conteneurs. Ce dernier appartient au groupe Maersk. Il raconte son quotidien et on découvre qu’il y a même une petite piscine à l’intérieur du bateau. On voit surtout les conditions de travail mais aussi les différentes machines d’un tel navire. La question parfois plus délicate de la cohabitation pendant plusieurs mois est aussi évoquée. Le reportage n’oublie pas la question de la pollution car si aucune solution n’est trouvée rapidement, les émissions de gaz à effet de serre du secteur pourraient passer de 3 % actuellement à 17 % en 2050.
Sous influence épisode 5
Ce cinquième épisode s’intéresse à Bali. On constate que tous les influenceurs installés à Bali vont tous au même endroit et racontent finalement la même chose. Il y a donc un véritable embouteillage, ce qui fait que plusieurs influenceurs ont du mal à vivre de leur activité. Une autre conséquence est que des endroits sont défigurés par cette forme de surtourisme.
L’Arménie et son histoire
Le pays est souvent résumé à quelques mots : le génocide, une grande culture et des soubresauts. Le génocide a abouti à la mort de 1,5 à 2 millions de morts. Les survivants, soit un quart de la population arménienne, se sont enfuis vers le Caucase ou en Europe. Le reportage retrace ensuite un siècle d’histoire de l’Arménie. Plusieurs cartes permettent de suivre les découpages subis par le pays. On mesure également les enjeux pétroliers et gaziers de la zone aujourd’hui, notamment en lien avec l’Azerbaïdjan.
Bouquet de culture final
La dernière partie de Topo « Jamais trop d’art » rassemble plusieurs contributions. La première est consacrée au vampire. C’est une figure dont le succès ne se dément pas. Régulièrement, des films ou des séries renouvellent cette figure. Comme les autres créatures, la vampire se construit sur nos fantasmes, nos peurs et nos interdits.
Le deuxième reportage est dédié à Lana Del Rey. On apprendra peut-être qu’elle a passé trois ans dans une pension pour soigner son addiction à l’alcool. Aujourd’hui, elle est le symbole d’une chanteuse à ballades mélancoliques et romantiques.
La franchise « Assassin’s creeds » sort un nouvel opus avec comme personnage principal un esclave du milieu du XVIe siècle.
La rubrique se termine avec Jeff Koons, artiste controversé et souvent considéré comme le symbole de la spéculation sur le marché de l’art.
Topo 50 s’annonce avec un reportage sur le Street art, un nouvel épisode sur les influenceurs ou encore la question de la transidentité.