Rave party et clips

Elsa Gambin et Pierre Thyss décrivent tout d’abord le matériel des raves et expliquent que c’est dans les années 80 avec l’essor de la musique électronique que le mot s’est imposé. Ils distinguent « rave » et « free party » puis détaillent différents styles de musique qu’on peut entendre à ces occasions. La question des drogues n’est pas éludée tout comme la mort de Steve Maia Caniço en 2019.

Topo poursuit son histoire du clip avec un quatrième volume. On part de 2005 avec les débuts de You tube. En effet, à partir de cette date, les clips peuvent être vus gratuitement dans le monde entier. L’article évoque quelques réalisations célèbres que ce soit de la part de Kanye West, de Béyoncé ou de Lady Gaga. Le fait qu’un clip soit tourné au Louvre montre que ce moyen de communication est entré dans l’histoire culturelle.

Le monde du numérique

Les « maitres du jeu » parlent des « trucs » trouvés par les programmeurs face à certains problèmes. En effet, plusieurs situations de jeu ne sont pas forcément faciles à réaliser graphiquement comme les collisions entre les personnages ou les reflets des miroirs. L’article passe en revue d’autres difficultés comme les pentes, les ombres ou encore les portes.

Dans « La question du moment », il s’agit de se demander si les NFT feront la fortune des geeks ? Un NFT c’est un petit bout de code et un schéma récapitule les principales informations. L’article montre qu’il est difficile d’être propriétaire d’un fichier reproductible. En tout cas, toute une bulle spéculative se greffe autour de ce phénomène.

Prêt à porter ou prêt à jeter ?

En octobre 2021, la militante Marie Cohuet se glisse sur la scène d’un défilé de mode pour dénoncer la surconsommation. L’article évoque l’impact environnemental de l’industrie du textile. 100 milliards de vêtements sont fabriqués chaque année, soit deux fois plus qu’il y a quinze ans. Des pratiques comme la fast fashion ne font qu’aggraver le constat. Des matières premières comme le coton  sont également très consommatrices d’eau. Dans nos boutiques, 96 % de notre consommation textile vient d’Asie. Des exemples de bonnes pratiques sont enfin mises en évidence comme la seconde main ou la production à proximité.

Topo donne aussi à voir une autre facette des habits avec la rencontre avec une costumière. Maud, 38 ans, travaille pour le cinéma, le théâtre ou la publicité notamment. C’est un métier à la fois varié mais aussi marqué par une forme certaine de précarité liée à son côté intermittent. La costumière doit à la fois savoir travailler en collaboration, être créative et s’effacer.

Gorilles dans la brume

On suit Gaspar, vétérinaire et membre d’une ONG qui protège les gorilles au Rwanda et en République démocratique du Congo. Il faut savoir que, de la naissance jusqu’à six mois, les bébés ont 60 % de chance de survie. Le reportage montre le suivi qui est fait autour des gorilles et on apprend au passage qu’ils font trois repas par jour et mangent trente kilos de plantes. Cette surveillance actuelle s’inscrit aussi dans une histoire, celle de Diane Fossey. Elle a commencé l’aventure en 1967 avant d’être assassinée en 1985 à l’âge de 53 ans sans doute par des braconniers. Il faut savoir que les gorilles de montagne sont une espèce « parapluie », ce qui signifie que les protéger c’est aussi protéger les milliers d’autres espèces animales et végétales de cet écosystème.

Shonda, Françoise et les autres

« Tête à tête » se penche sur Shonda Rhines, une des femmes les plus puissantes de l’univers des séries. Scénariste et productrice, elle a explosé avec la série « Grey’s anatomy ». Cette Afroaméricaine travaille en faveur de la diversité dans les séries.  Du côté de la culture, le classique du numéro est consacré à l’ouvrage de Françoise Sagan «  Bonjour tristesse » écrit à l’âge de 18 ans. Elle en vend alors plus de 400 000 exemplaires. Elle devient alors riche, célèbre et dépense sans compter. A 22 ans, elle a un grave accident de voiture. Elle se met à boire. Elle a signé le manifeste des 343. Son personnage de Cécile ne laisse en tout cas pas  indifférent : elle incarne une légèreté et un esprit de liberté.

« Ca part en live » se penche sur les relations entre les artistes et toutes celles et ceux qui gravitent autour d’eux. Derrière un artiste, il y a souvent un coach, un chef personnel, un coiffeur sans oublier l’indispensable assistant. A travers les relations qui se nouent entre eux se pose la question du secret et de la confiance.

« Cash sexe » évoque la question de la bisexualité en citant quelques noms célèbres comme Soliman ou Balzac.

Au menu du prochain Topo, le Chili et la question de la sexualité dans un pays marqué par la tradition, mais aussi un reportage pour tout comprendre des cryptomonnaies.

Jean-Pierre Costille