Voici un nouveau documentaire de la collection « Ohé la science » appréciée des enfants.

Sur un thème peu exploité dans les documentaires, les enfants à partir de 6 ans découvrent les milieux désertiques qui ne le sont pas tant que cela !

Au mot désert on associe souvent ceux de dunes, sable, cactus, manque d’eau, peu de vie.

Certes avec moins de 250 millimètres d’eau par, on pourrait imaginer que la vie est peu présente. Mais il suffit de quelques gouttes de rosée ou de pluie pour que les plantes et les animaux se réveillent.

Le lecteur apprend que la vie fourmille dans les déserts. Les animaux s’entraident pour survivre ; les plantes développent des stratégies étonnantes pour stocker et économiser l’eau. Certaines plantes comme  l’amaryllis ou les griffes de lion dorment pendant des années en attendant la pluie, la welwitschia d’Afrique australe  s’économise en ne fabriquant que deux longues feuilles en plus de mille ans de vie.

 Certains animaux profitent de la nuit pour sortir. Ils utilisent également des stratégies pour survivre à la chaleur, le caméléon du Namaqua change de couleur en fonction de l’heure de la journée. Le ganga cata cache sous ses plumes des gouttes pour abreuver ses poussins. L’otocyon a de grandes oreilles qui éliminent l’excès de chaleur.

Les hommes sont aussi présents dans les déserts et ont adapté leur mode de vie à ces milieux si particuliers.

Ce documentaire est très intéressant, les textes sont simples, précis, courts et tout à fait accessibles à de jeunes lecteurs seuls dès le CE2. L’auteure, Emmanuelle Grundmann est biologiste, naturaliste et primatologue. Elle propose des ateliers pour enfants sur la nature et les animaux.

Les illustrations sont colorées, de belle qualité, très réalistes. Les aquarelles de Capucine Mazille sont en adéquation avec les textes. Les jeunes lecteurs vont aimer chercher de nombreux petits détails dans ces pages. 

L’ouvrage se termine par une double page « en complément » avec plus d’information sur ce qui définit un désert. Un désert est donc une zone recevant moins de 250 mm de pluie par an. Certaines zones désertiques n’auraient pas connu de pluie depuis près de quatre siècles. L’auteure met aussi l’accent sur l’exploitation de ces milieux, par exemple avec la présence de lithium dans les déserts salés en Bolivie.

Un bel ouvrage très intéressant à avoir dans sa bibliothèque, à la maison comme en classe.

D’autres compte – rendus sur des livres de la collection « Ohé la science » : « Cap sur les îles », « Transports toutes vitesses », « Comme des marmottes ».