Décerné tous les deux ans, le palmarès des jeunes urbanistes récompense de jeunes candidats ayant réussi, aux yeux d’un jury de plus en plus vigilant envers le droit à l’expérimentation et la prise de risque, à activer la ville en impulsant de nouvelles visions.

Proposé par les éditions Parenthèses que nous avons déjà eu l’occasion de lire, ce volume est riche de documents puisqu’il propose 6 planches photographiques pour chacune des contributions qui sont présentées à l’aide de deux pages résumant le parcours de leurs concepteurs et leurs démarches.

On trouve des terrains d’application ciblés : les territoires fluviaux, « prisme aquatique » pour développer un plaidoyer pour le patrimoine des sous-sol, les territoires aéroportuaires ou encore les digues qui permettent de convoquer « l’inévitable partenaire » qu’est le paysage.

Certains n’hésitent pas à structurer des concepts comme la « ville à l’état gazeux », éphémère par essence ou encore la « simplexité » dont l’objectif avoué consisterait à être pragmatique tout en refusant d’oublier la complexité.

D’autres ne négligent pas les fonctions d’accompagnement comme la conduite de projet ou la maîtrise d’ouvrage publique.

Les lieux d’expérimentation sont variés : Paris et sa banlieue mais également Reims, Dreux, Niort ou encore Rome, Bâle, Genève, Lisbonne, Venise et tant d’autres.

L’hommage à François Ascher est présent à différents endroits.

On découvre donc de nombreux documents couleur (plans, photos, maquettes…) tout au long de cette mise en page soignée mettant en exergue quelques citationsA noter une coquille page 104-106 puisque la citation extraite est deux fois la même : celle de Frédéric Gilli, qu’on a pu lire ici, n’est-elle pas emblématique : « Pour faire de l’urbanisme, de la géographie, il faut comprendre où va l’argent et pourquoi il y va » !

En annexe les critères de sélection si l’envie vous prenait de candidater.

Xavier Leroux © Les Clionautes