L’humour de Christophe Blain associé au sérieux de Jean-Marc Jancovici, dont le lecteur trouve le portrait dès les premières pages.
L’idée principale
Tout est conditionné par l’énergie, bien au-delà du coût qui s’affiche sur une facture. Quelques chiffres parlant : En France la SNCF est le premier consommateur d’électricité (1,5 % du total) mais aussi un gros consommateur de gasoil.
Un peu de physique pour mieux comprendre : la loi de conservation (dans un système fermé on ne peut ni créer ni détruire de l’énergie), qu’est-ce qu’un Kilowatt ?
Beaucoup d’informations par exemple sur les dérivés du pétrole.
Une bonne question : existe-t-il des énergies propres ?
Un rappel historique sur l’utilisation du bois comme source d’énergie qui montre que la question énergétique est finalement une affaire d’équilibre. Les auteurs abordent l’augmentation des consommations mondiales d’énergie au XXe siècle. A noter une présentation intéressante de la comparaison de nos consommations avec ce qu’elle serait en force humaine d’esclaves.
Quelques pages sont consacrées au pétroleP. 91-100.
La question climatique
La seconde partie aborde la question climatique avec une explication des GES, des mécanismes et des conséquences du changement climatique. Les solutions non carbonées sont-elles la solution ? Jean-Marc Jancovici est un partisan de l’énergie nucléaire, il explique pourquoi, sans occulter les dangers (Tchernobyl et Fukushima) et propose sa lecture du risque.
Sous le titre, un rien provocateur de La culpabilité, les auteurs aborde la question de la responsabilité de chacun. Faut-il, peut-on réduire notre dépendance à l’énergie en matière d’alimentation (une approche systémique intéressante), les transports, l’aménagement du territoire
La BD apporte de nombreuses informations, notamment sur les évolutions des modes de productions et de consommation, des chiffres mis en dessins qui, à n’en pas douter devraient parler à nos élèves.
Présentation sur le site de l’éditeur ICI