Cet ouvrage Voir la présentation de l’éditeur : http://www.editions-libel.fr/maison-edition/boutique/prendre-le-maquis/ trouve son origine dans les journées d’étude coorganisées les 17 et 18 octobre 2014 par Mémorha Structure inédite en France, Mémorha est une association qui fédère à l’échelle de la région Rhône-Alpes des institutions -musées, centres d’histoire, centres d’archives publiques et privées- des associations, des chercheurs en histoire, ethnologie, sociologie…Elle a pour objectifs « d’apporter une réflexion sur le redéploiement des mémoires de la Seconde Guerre mondiale à l’échelle de la région Rhône-Alpes à travers une approche comparée de leur traitement en France et en Europe » et de « faciliter la mise en place de projets culturels et scientifiques entre les partenaires du réseau »., le parc naturel régional du Vercors, le centre permanent d’initiatives pour l’environnement-Vercors et le musée départemental de la Résistance du Teil, dans le cadre des commémorations du 70e anniversaire de la Libération. Les organisateurs voient ces journées comme un « temps privilégié de communication scientifique consacré à l’histoire et aux mémoires du phénomène maquis et aux représentations culturelles de la Résistance » qui ont pour ambition  « de faire connaître les travaux de jeunes chercheurs et de scientifiques confirmés à partir d’enquêtes réalisées dans différentes régions françaises, et de donner à entendre la voix des derniers témoins oculaires sur les lieux mêmes de l’action ».

Richesse iconographique et qualité éditoriale

Cet ouvrage procure les mêmes impressions positives que celui qui est paru deux ans plus tard chez le même éditeur et dont nous avons rendu compte récemment sur le site de la Cliothèque : qualité graphique et typographique, qualité de la composition et de la mise en page. Les articles sont assez courts, clairs et accessibles. Un lecteur exigeant appréciera les notes de bas de page, l’index des lieux et le glossaire ; il regrettera l’absence d’un index des personnes, d’une bibliographie et d’une  filmographie (d’autant plus qu’un article porte sur les  « images retrouvées du Vercors »).

Trois thématiques structurent l’ouvrage qui forment le contenu des trois chapitres : la géographie des maquis, l’action et la répression, la mémoire des lieux et des territoires. Ils sont précédés d’une réflexion sur l’expression « Prendre le maquis » et d’une synthèse sur l’historiographie des maquis, et suivis d’une conclusion générale. 17 articles sont rassemblés dont les auteurs sont une ethnologue, un géographe, deux anthropologues et 12 historiens, jeunes chercheurs et universitaires confirmés.

La qualité exceptionnelle de l’iconographie du livre mérite d’être soulignée. 12 cahiers photographiques séparent les articles, rassemblant 90 photographies et 6 croquis. Il ne s’agit pas d’illustrations mais de documents à part entière, beaucoup de ces photographies ayant été prises au maquis (où il était interdit d’en faire…). De grande qualité technique, et souvent artistique, elles proviennent « de fonds publics rarement exploités et de collections particulières inédites, mettant en lumière certains territoires peu valorisés comme le Beaujolais, l’Oisans, le Trièves ou le Jura ». Le parti-pris des éditeurs a consisté « à sélectionner des illustrations susceptibles de dévoiler une parcelle de vérité sur la période (ne serait-ce que sur l’œil du photographe) et sur la thématique traitée, rendant présents les absents, permettant aux lecteurs de découvrir, au-delà des mots, le visage et la posture des maquisards ».

Trois moments scandent l’historiographie des maquis

Jean-Marie Guillon propose en six pages quelques « Jalons historiographiques sur les maquis français », articulant son propos autour des trois moments qui scandent cette historiographie.

« 1963-1964. Bilan d’une historisation en cours ». En 1963, la Revue d’histoire de la Seconde Guerre mondiale consacre un numéro spécial aux maquis. Henri Michel, fondateur et rédacteur en chef de la revue, Secrétaire général du Comité d’histoire de la Seconde Guerre mondiale (CH2GM), en rédige l’introduction et une bibliographie. Il insiste sur la difficulté de faire l’histoire des maquis et sur le retard qu’elle a pris par rapport à d’autres formes de résistance. Il l’attribue aux manques de sources, donnant peu de crédit aux récits des acteurs publiés après guerre qui relèvent selon lui du légendaire. Ce numéro se situe dans la ligne de la publication de Marie Granet en 1950, dans le premier numéro de la revue, qui avait fourni un « premier cadre de compréhension du phénomène ».

« 1983-1984. Une prise en compte de la diversité du monde maquisard sans idéalisation ». L’Institut d’histoire des conflits contemporains, animé par Henri Michel après la disparition du CH2GM organise un colloque dont l’historien François Marcot fournit la synthèse des travaux ; de même qu’il intervient au cours d’un colloque organisé par l’Institut d’études marxistes. « Ces rencontres sont l’aboutissement de l’effervescence qui saisit l’histoire de la Résistance depuis une douzaine d’années. » Une nouvelle génération d’historien « contribue à faire sortir l’histoire de la Résistance de l’événementiel et du mémoriel » : prise en compte de l’environnement social des maquis, approches chronologiques plus fines, évaluation des interactions entre la Résistance globale et les maquis (ruralisation de la Résistance par les maquis par exemple).

« 1994-1997. Le maquis, objet d’histoire sociale et culturelle ». Des historiens organisent une série de six colloques sur le thème de « La Résistance et les Français », avec des problématiques axées sur l’histoire sociale et culturelle. La recherche sur les maquis emprunte désormais à l’anthropologie à la suite des travaux de l’historien britannique Roderick Kedward Les travaux pionniers de Kedward  furent publiés Londres en 1978  et traduits en français en 1989 seulement sous le titre Naissance de la Résistance dans la France de Vichy, 1940-1942, Idées et motivations, avec une préface de J.-P. Azéma. L’auteur a enquêté sur le terrain ; de 1969 à 1974, il a recueilli des témoignages en divers lieux de la France méridionale, celle qui était de 1940 à 1942 non occupée, à Brive, Périgueux, Marseille, Montpellier. A ces témoignages enregistrés se sont ajoutés une foule d’entretiens informels. Par recoupements, en confrontant la mémoire résistante avec de multiples documents d’archives privées (journaux personnels de résistants), il forge en s’inspirant  de la démarche anthropologique, une nouvelle approche et une nouvelle méthode et il éclaire d’un jour nouveau les débuts de la Résistance qui étaient les moins étudiés et les moins connus.. Il  publia en 1993 un ouvrage dont la traduction française parut en 1999 sous le titre Á la recherche du maquis. La Résistance dans la France du Sud (1942-1944). Il décrit le maquis comme un « phénomène social majeur » et insiste sur la multitude des petits groupes mobiles et parfois éphémères, sans négliger les quelques gros maquis des Alpes et d’Auvergne. Tous supposent une foule de dévouements, masculins et féminins, des réseaux de solidarité indispensables à la survie des maquis. Il met en évidence la mutation de la Résistance entre 1940 et 1944, une Résistance devenue rurale, populaire, subversive. Il fait œuvre pionnière dans la mesure où en étudiant les maquis et les maquisards, il accorde une grande importance aux traditions et aux pratiques sociales. Curieux des études anthropologiques sur les mouvements populaires dans le monde colonisé, il a mis en relief la culture « hors-la-loi » qui se construit au maquis et qui reflète l’univers viril des jeunes hommes qui le peuplent ; il a aussi cherché à mesurer le poids des cultures historiques qui imprègnent les populations rurales du sud du Massif central. La recherche sur les maquis se dirige aussi dans deux autres directions : l’histoire de leur mémoire et de leurs représentations et celle de leur répression. « Ainsi au fil des ans, l’historiographie des maquis a évolué au sein d’une histoire de la Résistance qui est sortie du mémoriel pour s’agréger aux problématiques de la recherche historique. »

Cette analyse de l’historiographie des maquis ouvre la voie aux trois chapitres qui composent l’ouvrage. Les articles rassemblés dans ces chapitres sont pour beaucoup issus de thèses de doctorat. Ils portent donc sur des situations, des lieux et des espaces très précis. Il ne sous est pas possible de rendre compte du contenu de chacun. Nous avons donc choisi de les citer tous ainsi que leurs auteurs, afin de pouvoir rendre compte de leur teneur et de leur diversité, nous autorisant à plus de précisions sur quelques uns d’entre eux seulement.

Géographie des maquis

 Ce chapitre rassemble quatre articles : « Les maquis et leur environnement en Nord-Ardèche » (Sylvette Béraud-Williams), « Les cercles de sociabilité, terreau des territoires de Résistance ? L’exemple du Secteur 3 de l’Armée Secrète de l’Isère, 1920-1943 » (Julien Guillon), « Les maquis frontaliers : logiques organisationnelles et enjeux militaires » (Raphaëlle Balu),  « Les montagnards doivent continuer à gravir les cimes. Le statut ambigu de l’alpinisme pendant l’Occupation » (Philippe Bourdeau).

Les travaux de Julien Guillon ont porté sur un espace géographique précis. Il a pu y mettre en évidence l’importance des cercles de sociabilité nés avant-guerre et « des valeurs partagées sous-jacentes et profondes » dans la construction de la Résistance. Il montre que trois médecins, Victor Carrier, Gaston Valois et Léon Dupré, amis de longue date, élus républicains estimés de la population, ont participé d’abord à une prise de conscience des populations sur la réalité du régime de Vichy, puis à la structuration de la Résistance qui atteindra sa pleine efficacité après leurs arrestations (et leurs mort pour deux d’entre eux), en novembre 1943. L’auteur montre aussi que le milieu du rugby a été « une pépinière d’engagements ».

Agir dans/contre les maquis

Ce chapitre rassemble cinq articles : « Le Bataillon de l’Armagnac dans le Gers » (Stéphane Weiss), « Gendarmerie et maquis. Entre ignorance, consentement, concorde et conflit » ( Emmanuel Chevet), « Des dirigeants communistes allemands dans la résistance antifasciste en France (1939-1944). Influence de leur action sur les Chantiers de jeunesse (sud de la Drôme) » (Bernard Delpal), « La répression et les opérations militaires allemandes contre le Maquis du Jura (1943-1944) » (Peter Lieb), « Se libérer seuls et trop tôt : les maquis en action (juin-juillet 1944) » (Gilles Vergnon).

Auteur d’une thèse de doctorat soutenue en 2011, Gendarmerie et maquis sous l’Occupation en France (1943-1944),  Emmanuel Chevet en livre quelques grandes idées. En raison de leurs actions, missions, pratiques professionnelles plurielles, la position des gendarmes est intenable, donnant toujours l’impression de trahir un camp. Le degré d’implication des gendarmes aux côtés de certains maquis, ou le degré de violence qu’ils adoptent avec d’autres, varie d’une Zone à l’autre et même d’un département à l’autre, en fonction de facteurs qu’il analyse, l’un d’entre eux étant ce qu’il nomme le niveau « d’identification réciproque » (la représentation que se font les gendarmes du maquis, et inversement). Il conteste absolument le chiffre de 12000 gendarmes résistants et prenant le chemin des maquis en juin 1944, chiffre phénoménal (22% de l’effectif national de la gendarmerie) toujours repris sans avoir été vérifié. Il définit quatre postures du gendarme sous l’uniforme : le conflit, la concorde, l’ignorance involontaire, l’ignorance volontaire, qui est un consentement. L’essentiel selon lui est que « la relation entre gendarmes et maquisards n’est pas exclusivement la complicité ou l’agressivité, voire la répression, mais bien plus une coexistence quotidienne basée sur le triptyque gestion de la violence, rapport de force et adaptation à un environnement commun ». Le temps qui passe joue en faveur des maquis et « conduit inexorablement vers le consentement et la concorde ». Montrant ce qu’est le quotidien d’une brigade de gendarmerie, Emmanuel Chevet explique pourquoi le statu quo est ce qui caractérise le mieux la relation maquis-gendarmerie.

Bernard Delpal décrit l’étonnant parcours de deux dirigeants du Parti communiste allemand, Herman Nuding et Ella Rumpf’ engagés dans la lutte antifasciste, clandestins, exilés arrivés en France « et leur rencontre improbable avec des habitants de la montagne du sud de la Drôme, au-dessus de Dieulefit », où ils organisèrent un maquis selon des règles quasi militaires. Ce maquis exerça une forte influence sur les jeunes du Chantier de jeunesse proche. Rentrés en Allemagne après la guerre, et toujours communistes (elle en RDA et lui en RFA), ils restèrent en contact jusqu’à leur mort respective, avec les familles de la région de leur maquis, région où, observe l’auteur,  le PCF s’est durablement renforcé au lendemain de la Libération.

Mémoire(s) des lieux et des territoires

Ce chapitre rassemble quatre articles : « Georges Guingouin : une figure du maquis » (Fabrice Grenard),  « Les images retrouvées du Vercors : 1944-1945 »(Sylvie Lindeperg),  « Le Mont-Mouchet : haut-lieu de la mémoire auvergnate ? (De la Bête du Gévaudan au Maquis) » (Martin de la Soudière), « La construction d’une mémoire collective du maquis des Glières et la mise en récit par les “Rescapés” depuis 1944 », (Marina Guichard-Crozet).

Les journées d’étude entendaient s’intéresser non seulement à l’histoire des maquis mais aussi à celle de leur mémoire et aux formes de leur représentation. Fabrice Grenard estime dans l’introduction de sa communication consacrée à Georges Guingouin Sur Guingouin, voir notre compte-rendu du livre de Fabrice Grenard https://clio-cr.clionautes.org/une-legende-du-maquis-georges-guingouin-du-mythe-a-lhistoire.html., sujet d’un livre déjà réédité, que « pour comprendre à la fois quel a été le rôle de Georges Guingouin à la tête de son maquis et comment ce personnage est devenu l’un des maquisards les plus emblématiques, il nous faut suivre la recommandation de Pierre Laborie : commencer par faire l’histoire de la mémoire pour pouvoir ensuite entrer dans l’écriture de l’histoire. Une telle démarche amène inévitablement à être un « trouble mémoire ». L’auteur consacre un premier paragraphe à présenter « la construction de la mémoire et du « mythe » Guingouin de 1945 à 2005 », puis il présente ses engagements et ses combats de 1935 à 1944.

Sylvie Lindeperg, historienne spécialiste du cinéma dans la Seconde Guerre mondiale, consacre sa communication aux images filmées au maquis du Vercors, oubliées et retrouvées. En juin 1944, le Comité de libération du cinéma français met sur pied une ambitieuse opération de tournage dans le maquis du Vercors. Les plans filmés par Félix Forestier avec le concours de Georges Coutable et Albert Weill sont montés dans le film de Jean-Paul Le Chanois, Au coeur de l’orage. Ce documentaire ne voit le jour qu’en août 1948 car, pendant quatre ans, « le cinéaste doit remettre son ouvrage sur le métier , pris entre les feux de ses camarades communistes qui avaient commandité le film et l’Amicale des pionniers du Vercors qui aida à sa réalisation ». Estimant quand il les visionne que les images tournées en 1944 donnent une image incomplète du maquis, Le Chanois décide de faire procéder à quelques reconstitutions avec le concours d’anciens maquisards du Vercors, qu’il intègre au montage du documentaire qui sort en 1948. Les bobines de rushes assemblés par Le Chanois ont été retrouvées en 2013 dans les magasins de l’INA. Sylvie Lindeperg décompose ce « palimpseste de regards portés sur le maquis du Vercors entre 1944 et 1945 depuis le cœur de l’événement jusqu’à la naissance d’un lieu de mémoire ». Elle montre tout l’intérêt que peuvent avoir aujourd’hui pour l’historienne des images considérées comme de peu d’intérêt par le cinéaste dans l’après-guerre, et délaissées au montage (par exemple celles des villages dévastés ou celles des premières cérémonies du souvenir).

« Retrouver la Résistance »

Il revenait à Cécile Vast de se livrer à l’exercice difficile qui consistait à conclure ces deux journées d’étude, à en dégager les lignes directrices, à en en montrer les apports et la cohérence d’ensemble. Ce qu’elle fait dans une synthèse finale intitulée « Retrouver la Résistance ». Elle considère que trois aspects majeurs ont émergé : « réalités et limites des solidarités ; acteurs et échelles de la répression ; modes de construction des représentations », qui participent de la construction de l’univers maquisard et qui renvoient à la question d’une définition de la Résistance

Diverses formes de solidarités sont apparues : sauvetage, refuge, solidarités transfrontalières, soutien aux maquis par leur environnement social, en particulier le monde rural et paysan, indispensable à leur ravitaillement et donc à leur survie. « Confrontés au phénomène maquisard, les appareils de répression modulent leurs positionnements ». Les occupants italiens, comme les gendarmes, font le choix de la coexistence et de l’évitement avec les maquisards. C’est aussi la coexistence quotidienne avec les maquis qui conditionne les représentations que l’on se fait de ces maquis, et qui vont se fixer peu à peu par la photographie, l’iconographie, le cinéma et les premiers ouvrages publiés. « La mise en récit de l’expérience des rescapés jette ainsi les bases d’une vision épique sous la forme s’une « épopée » narrative, souvent identifiée à un personnage héroïque » comme Tom Morel pour le maquis des Glières, ou Georges Guingouin pour ceux du Limousin. Les fortes images laissées par l’univers maquisard ont fini par résumer le phénomène de la Résistance, qui prit ainsi une coloration très militaire et tendit à effacer les autres formes de résistance, qui toutes avaient pourtant précédé les maquis.

Cécile Vast insiste sur le fait que « la place de l’imaginaire et des représentations est essentielle à l’appréhension du monde maquisard ». Ainsi observe-t-on à propos du maquis des Glières un écart flagrant entre la réalité du terrain et « les récits approximatifs qui se sont immédiatement diffusés sur les ondes de la BBC et dans la presse clandestine.» La plupart des maquis ont suscité des récits du même type. « Au-delà d’une réalité transformée et sublimée, on peut émettre l’hypothèse qu’ils expriment aussi  une volonté de revanche sur l’effondrement du pays en 1940, de reconquête sur l’occupant, ajoutées à un sentiment de liberté retrouvée. » La crainte des représailles liées à la présence des maquis et la terreur exercée en 1944 par les occupants et par les forces de Vichy modèle d’autres représentations. « La peur, la méfiance, la réserve, voire le rejet, fabriquent des visions fantasmées  (…) Le légendaire contribue à structurer ces diverses représentations. Il participe ainsi à la construction de l’image de la Résistance dans l’imaginaire social, avec ses simplifications et ses inévitables exagérations. » La dimension légendaire est d’autant plus forte que la majeure partie de la société n’a pas eu de contact direct avec le monde maquisard, et même avec l’univers résistant.  Ces observations conduisent Cécile Vast à s’interroger sur la définition du légendaire et à constater que cette réflexion peut aider à la compréhension de la Résistance et de son rapport à l’environnement social, ainsi qu’à celle des reconstructions mémorielles. Autant de pistes qui montrent l’utilité historiographique de ces deux journées d’étude.

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Joël Drogland, pour Les Clionautes