« J’aime le catch » s’écrie, dès la couverture et dans un grec phonétique, Ryuzan Maeda, l’un des personnages centraux de cette nouvelle livraisonTome 1 – Tome 2 – Tome 3 du manga de Mari Yamazaki.
Et de catch, il est longuement question ! D’abord du parcours du personnage susnommé qui, jeune orphelin, participe à des combats de Sumo afin de gagner des ballots de riz pour son lieu d ‘accueil. Il finira par opter pour le catch en devenant le champion « Héraclès ».
Ensuite à travers le personnage du jeune Takuji, dont le père, ancien champion de lutte, ne jure que par ce sport de combat et qui veut faire de son fils un champion tout en méprisant le catch. Démétrios, le héros des trois précédents opus, est peu présent et, si Takuji rencontre tout de même Platon au cours d’un voyage temporel, le présent volume est essentiellement centré sur la pratique de la lutte et du catch dans l’archipel nippon.
Ce tome quatre sans être désagréable à lire ne provoque pas le même enthousiasme que le début de la série.
Peut-être est-ce le fait d’un trop long débat entre un père et un fils autour d’une activité, le catch, qui finira par être considérée comme digne par le premier ?
Gageons que la suite nous transportera avec délectation, comme l’auteure a su fort bien le faire, vers un univers helléno-japonais renouvelé et souhaitons lui une « Agathè Tukè »!
Grégoire Masson