L’intrigue romanesque de cette BD « Le signe de Pao » plonge le lecteur à l’époque du Solutréen. Elle donne l’occasion de découvrir les modes et vie et techniques des chasseurs cueilleurs confrontés au changement climatique.
L’histoire est purement inventée et même assez peu crédible mais elle montre les inventions : aiguille à chas, propulseur, les contacts entre groupes et bien sûr les grottes ornées. Celles-ci jalonnent le voyage de Wu l’un des héros de cette aventure : Lascaux, Cougnac, Pech-Merle et la grotte Cosquer aujourd’hui sous-marine mais accessible lors de la glaciation comme le montre la carte (pages intérieures de la couverture).
Le signe de Pao, fil conducteur et prétexte au récit, est réellement présent sur les parois de divers sites rupestres. Une interrogation pour les préhistoriens puisqu’il a été daté sur une courte période. C’est cette information qui a donné naissance au récit de Jean-François Chanson. Les illustrations de Juliette Vaast donne vie aux personnages.
Les notes (p. 56) attestent du sérieux de la documentation.
D’autres BD ou ouvrages jeunesse sur la préhistoire : La peintre de Lascaux, Sophie Marvaux, Tautem, 2017, 64 p. – Fabuleux animaux de la préhistoire, Isabelle Frachet, Magali Attiogbé, De La Martinière Jeunesse, 2017, 18 p.
Une BD sympathique qui devrait intéresser les élèves de 6e et plus généralement les jeunes lecteurs.
